Pensionnat de Kamloops

Tombes d’enfants des Premières nations, autochtones et métis

Nous pleurons la perte de 215 jeunes corps enterrĂ©s sous le pensionnat de Kamloops, en Colombie-Britannique. C’est un rappel brutal de la promulgation de la « Loi sur les Indiens » et de la dĂ©claration inadmissible de John A. Macdonald de « tuer [ ] l’Indien dans l’enfant ». Il en est rĂ©sultĂ© l’horrible rĂ©alitĂ© de la perte de vies innocentes… et du « meurtre » de l’enfant. Et nous savons, comme Murray Sinclair l’a attestĂ©, que nous devons « comprendre l’ampleur de la vĂ©ritĂ© de cette expĂ©rience ». Et nous devons Ă©galement reconnaĂ®tre l’impact du traumatisme perpĂ©trĂ© non seulement sur ces enfants et sur ceux qui n’ont pas encore Ă©tĂ© retrouvĂ©s, mais aussi le dĂ©sespoir qui en rĂ©sulte pour les survivants et leurs familles, et qui durera toute leur vie.  Que va faire chacun d’entre nous dans les lieux qu’il occupe pour reconnaĂ®tre d’abord ce que ce pays que nous appelons le Canada a fait aux Premières Nations et comment allons-nous nous saisir de cette « vĂ©ritĂ© » et agir pour que cela ne se reproduise plus jamais? « Chaque enfant devrait pouvoir avoir un verre d’eau propre », a dĂ©clarĂ© Cindy Blackstock1 . Il est temps de faire en sorte que cela soit possible.

Lynne Raskin                                                    Michelle Hurtubise
Directrice générale                                           Présidente du conseil

1 Executive director of the First Nations Child and Family Caring Society of Canada. She is also a professor for the School of Social Work at McGill University

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